Comme chaque année, la mystérieuse organisation Hikawa, contrôlée par Jenshi Yamamoto, a organisé un grand tournoi illégal qui va faire le tour du monde et fera se rencontrer les plus incroyables combattants…
Le Tournoi des Guerriers Suprêmes !
La raison de ce tournoi est en fait tout autre… trouver de nouveaux guerriers à des fins criminelles… les enrôler chez Hikawa… mais… la plupart ignore à qui ils vont devoir faire face…
Incarnez un combattant parmi dix disponibles et affrontez le challenger ultime, j’ai nommé Jenshi Yamamoto…
Ensuite, sélectionnez le nombre de rounds par rencontre : 1, 3 ou 5, c’est suivant votre appétit. Bon, le nombre de Continue, tout le monde connaît, donc passons… Ah, oui ! le temps par round peut être réglé ici aussi, 30, 60 ou 90 secondes, voire un temps illimité, pour départager deux adversaires de forces égales.

D’autres options et modes sont disponibles, mais comme je n’y comprends rien, je préfère passer… Bon, ça, c’est fait ! Maintenant, passons aux choses sérieuses… Les combats… Haha, j’en vois qui n’ont pas pu résister à l’attente et ont zappé les « options », ok, c’est vous qui voyez… Reste maintenant à choisir le type de jeu, car dans Fightin’ Spirit comme dans tout bon jeu de combat qui se respecte, on a le choix.

Vient ensuite le Team Match, où vous pourrez au choix effectuer des un contre un, des deux contre un, des un contre deux ou des deux contre deux, dans la joie et la bonne humeur, le tout contre l’ordinateur ou contre un ami.

Et finalement, le Tournament permet comme son nom l’indique d’effectuer des tournois bien sympathiques, à un ou deux joueurs, avec arbres des rencontres à l’appui… A vous de choisir… Sachez seulement que neuf environnement sont disponible, et qu’il en existe dix en fait avec celui du boss de fin. Il y a donc de quoi voir venir… chaque personnage possède trois coups spéciaux destructeurs et très impressionnants.
Développé par Light Shock Software et édité par Neo, Fightin’ Spirit sort en 1996 sur Amiga… en Italie, en Angleterre et en Allemagne. Les boules hein ! Pas d’adaptation française à l’horizon, faut dire que l’année de sortie justifie un peu la chose : seuls les pays ayant des parcs d’Amiga importants ont retenu l’attention des distributeurs, puisqu’en 96, l’Amiga c’était déjà bien cuit…
Vive donc l’émulation, qui nous permet de jouer enfin à ce jeu de baston de haute volée qu’est Fightin’ Spirit.
Pour commencer, Fightin’ Spirit, qu’est-ce que c’est ? Un bon gros jeu de baston, ça, on le sait déjà… mais c’est aussi un bon gros melting pot de tout ce qui s’est fait avant, combiné avec de nombreuses références à des films de genre. Exemple, Tong Lee qui a une fâcheuse tendance à ressembler à Tong Poh du film Kick Boxer avec Jean-Claude Van Damme. Une ambiance à la Blood Sport, mâtiné de Le Grand Tournoi. Que du lourd quoi en matière de références cinématographiques…
Certains persos ont l’air sorti tout droit de licence SNK comme les Art of Fighting ou bien les King of Fighters, mais surtout, le jeu s’inspire largement de Street Fighter II… Qui lui en voudra ?
Tout ça pour dire, que les graphistes et les développeurs ont su trouver l’inspiration, là où il fallait, vu les circonstances, et que personne ne s’en plaindra, étant donné le résultat…
Eh oui ! Fightin’ Spirit est LE jeu de baston de l’Amiga. Graphiquement, ça vole très très haut, les images le prouvent… Les décors sont magnifiques, surtout ceux mettant en scène de la végétation. A ce niveau là, ce jeu explose tous ces précedents concurrents, et c’est peu dire…
L’animation est tout simplement ultra fluide, dommage que les mouvements des personnages ne soient pas plus décomposés…
Niveau jouabilité, c’est du tout bon… j’aimerais juste que l’on m’explique comment sortir un des coups spéciaux, car ça reste encore un mystère pour moi… lol.
Les musiques sont de toute beauté et on a même droit à une composition de rock chanté pendant l’intro… excellent. Côté bruitage, c’est très classique : Pif ! Paf ! Ailleuuu ! Tchac ! Ayaaaaa ! On s’en contentera.
En bref, ce Fightin’ Spirit est tout simplement le meilleur jeu de baston de l’Amiga (déjà dit, mais ça fait toujours plaisir !)
Attention tout de même, le jeu comporte cinq disquettes. A installer donc, si possible… Autrement, y’a franchement de quoi pêter un cable entre chaque combat…
Côté émulation, j’ai testé la version Amiga AGA qui ne fonctionne qu’après avoir sélectionnez 68EC020 dans l’onglet CPU de WinUAE. A bon entendeur, salut !