Votre vaisseau est peut-être du dernier cri, mais un simple petit astronef peut-il survivre à la sauvagerie des puissants Aalans ?
Vous n’avez de toute façon plus le choix car vous êtes le dernier survivant de la force de frappe Armalyte, détruite aux confins de l’espace Delta.
Une chose est certaine, si vous ne détruisez pas la menace que représente cette horde alienne, la Terre est perdue…
La force de frappe Armalyte a peut-être été détruite, mais allez comprendre, vous êtes toujours vivant…
Alors, les mauvaises langues diront que vous vous étiez planqué, prétextant une grippe intestinale virulante, pour ne pas prendre part à l’assaut contre ces pourritures d’Aalans, toujours est-il que désormais vous êtes le dernier. Aussi, pour ne pas vous faire lincher par une foule furieuse ivre de lapidations sommaires et de supplices de la roue, vous enfilez votre combinaison et votre casque et décollez de la Terre pour rejoindre les confins de l’espace Delta et affronter votre destin, en l’occurrence une horde déchainée d’aliens fou-furieux ne vivant que pour vous détruire.
Cinq mondes, infestés de la pire racaille extra-terrestre, vous attendent, tous férocement défendus par un gigantesque boss, infâmes représentant de leur espèce dégénérée.
Par contre, rien ne vous garantit que vous atteindrez ne serait-ce que le premier de ces immondes boss, car pour y parvenir, il vous faudra slalommer, encore et encore, slalommer toujours plus dans un décor ultra accidenté où le moindre contact avec l’environnement vous vaudra de perdre instantannément une vie.
Bon, avec les shmups, vous avez maintenant l’habitude, sur votre route, vous pourrez récupérer de l’armement; mais juste un conseil, n’oubliez pas de détruire la sphère métallique les contenant, vous n’y survivriez pas. Ce serait quand même dommage de mourir aussi bêtement !
En vous souhaitant bonne chance (vous en aurez besoin…) je vous invite à prendre les commandes de votre vaisseau de combat, dernier représentant de la force de frappe Armalyte, pour partir (seul !) à l’assaut des Aalans…
Développé par Arc Developments et édité par Thalamus, Armalyte – The Final Run, sort en 1991 sur Amiga.
Dire qu’Armalyte n’est pas un beau jeu serait exagéré, il est juste graphiquement inégal; autant, certains décors sont fins et recherchés et certains boss sympas, autant on pourra regretter que certains ennemis soient d’une naïveté ou d’une laideur sans nom.
Techniquement, Armalyte tient la route : le scrolling est fluide et l’ensemble des sprites est animé de main de maître.
Musicalement parlant, Armalyte tient bien la route, la composition titre est rythmée et chaque musique de niveau accompagne l’action de manière plus ou moins honnête.
Votre astronef répondant plutôt bien à vos solicitations, on pourra toutefois lui repprocher sa relative lenteur en début de jeu.
Côté jouabilité, Armalyte requiert du sang froid et une motivation qui seront mis à rude épreuve tant certains passages se révèlent délicats à négocier.
En conclusion, Armalyte est un jeu qui mérite d’être essayer; plutôt agréable à l’oeil si ce n’est certains boss affligeant de laideur, proposant un challenge à la hauteur des espérances des plus exigeants d’entre vous quoiqu’un peu corsé à certains moments. Toutefois, comme bon nombre de jeux de sa catégorie, Armalyte manque cruellement d’originalité, à tel point qu’il ne parvient à aucun moment à se démarquer ou à élever le niveau.
Un oeil sur la version Commodore 64…
Huit niveaux d’action frénétique, voilà ce que propose Armalyte sur Commodore 64.
Très coloré, hyper rythmé dans des décors inédits, Armalyte est une petite merveille sur le 8 bits de Commodore. Développé par Cyberdyne Systems, cette version est une vraie réussite !