Le maléfique Midan, tyran de la pire espèce, se terre au plus profond de son repaire souterrain. Les Forces de Sécurité Alliées réclame la fin de son règne. Ils n’ont besoin que d’un seul homme…
Et cet homme, c’est vous.
Pas facile d’être un assassin à la solde d’une organisation planétaire. Surtout quand en plus vous êtes le seul capable de régler en douceur, oups ! Pardon, dans la douleur, une situation de crise…
Comme vous êtes le meilleur des meilleurs, la crème de la crème, c’est tout naturellement vous que l’on a choisi pour infiltrer le repaire du terrible Midan, sombre ennemi de l’humanité, et l’assassiner proprement, au plus profond du nid où il se terre comme le chien galeux qu’il est.
Car la réputation du mec en question (Midan) ne repose sur rien ! C’est juste un tyran super friqué, mais pas une menace en soit; un baveux de plus, qui en se réveillant un matin, a été pris par la folie des grandeurs. Une lopette sans cervelle, qui sans sa garde personnelle ou ses accessoires ultra-sophistiqués serait aussi démuni qu’un misérable vermisseau. D’ailleurs, vous vous riez de ce pathétique personnage, mais vous gardez en tête que votre mission ne sera pas de tout repos.
Armé de votre tout nouveau gant cracheur de plasma et héritier d’une technique ancestral d’accrochage et d’agrippement qui repose entièrement sur la force des poignets et le coup de rein, vous devrez vous faufiler à travers les mailles du filet qu’à tissé derrière lui Midan. Dans l’histoire, le nombre de victime n’a que peu d’importance, les gouvernements alliés contre le règne sanglant de Midan vous font d’ailleurs confiance pour nettoyer chacune des quatres zones que vous devrez traverser.
Profitez-en pour améliorer votre armement en récoltant les options que laissent tomber vos assaillants en mourant; vous n’en deviendrez que plus efficace. Attention, car si vous mourez, vous perdrez l’ensemble des améliorations de votre arme. Libre à vous de déclencher à tout moment, par simple pression prolongée sur le bouton de tir, une des six armes spéciales destructrices que vous récolterez sur votre route; la sixième n’étant disponible que si vous trouvez toutes les étoiles d’une même zone.
Pour vous requinquer, vous trouverez de l’énergie , et du temps suplémentaire pour repousser le compte-à-rebours. Avec un peu de chance, vous découvrirez quelques fois des vies supplémentaires .
Pour atteindre Midan, vous devrez traverser quatre sections (le chantier de construction, le centre de commande pour missiles, l’asile génétique et le labyrinthe de Midan), divisées en quatre zones chacunes. Sans être de taille excessive, la plupart de ces zones sont labyrinthiques. Bonne chance !
Développé et produit par Team 17, Assassin – Special Edition sort en 1994 sur Amiga, soit deux ans après l’original.
Fort du succès de la version de 1992 et consciente de ses lacunes et de ses défauts, l’équipe de Team 17 nous propose ici un titre magistralement orchestré.
Graphiquement, pas de réelle évolution, seul de petits détails ont été retravaillés. Le style est toujours très agréable à regarder et les environnement sont variés. Le look du héro change un peu et passe d’un style décontracté à un look plus high-tech.
Autre nouveauté, votre assassin troque ses boomerang à la portée initiale ridicule contre un plasma, qui s’il n’est pas très puissant au départ, a le mérite d’atteindre n’importe qu’elle cible à l’autre bout de l’écran.
D’un point de vue sonore, si la musique d’introduction est somptueuse, les bruitages en cours de jeu sont de toute beauté. Le claquement des pieds sur le sol, le souffle du personnage, les petits cris dû à l’effort que nécessite chaque saut ou acrobaties. Une pure merveille !
Évidemment, comme dans tout jeu de Team 17, le scrolling est extraordinairement lisse et l’animation du personnage est sans conteste le point fort de ce jeu. Quelle fluidité dans l’exécution du moindre mouvement et cette faculté de s’accrocher au moindre mur à la moindre plateforme et de s’y déplacer comme si de rien n’était. Un pur régal !
Pour couronner le tout, la difficulté a été revue à la baisse et les longs niveaux de la première version, où il était si facile de se perdre, ont été divisés en quatre zone de taille réduite certes, mais si agréable à parcourir…
Vous l’aurez donc compris, Assassin – Special Edition est un must de l’Amiga, à posséder de toute urgence, qui fort d’une réalisation hors paire, distille un plaisir de jouer dont bien peu de titres équivalants peuvent s’enorgueillir !
J’ai eu du mal à accrocher au jeu au départ mais grâce à son excellente réalisation, ma motivation fut boosté
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