La Reine Guenièvre a été kidnappée par le Seigneur Démon, juste sous les yeux du Roi Arthur…
Vêtu de son armure étincelante, Arthur se lance à la poursuite du terrible seigneur démoniaque, se préparant à balayer sur son passage des hordes de sbires infernaux.
Au loin, Arthur voit poindre le sommet de la Montagne Maléfique, lieu de résidence de la Bête infâme… parviendra-t-il à l’atteindre ?…
– Ivanhoé avec son épée !!!
– Mais non, bougre d’âne, le monsieur a dit que c’était Arthur…
Le premier mec sort un vieux parchemin pourri sur lequel figure une croix rouge avec inscrit le mot ‘Graal’.
– Qu’est-ce tu fais simplet, tu te crois dans ‘Kaamelott’… y’a pas d’Graal là… Arthur, c’est juste un prétexte à deux balles de Capcom pour lancer une histoire à dormir debout…
Hmmm ! Dans Ghosts’N’ Goblins vous incarnez le Roi Arthur et vous revêtez votre armure pour porter secours à votre chère et tendre…
Abassourdi par un scénario aussi riche que fouillé, vous vous buvez un Eferalgan 1 gramme dans un verre d’eau pour faire passer le mal de tête que vous à procuré sa lecture.
Ça va mieux ? Vous êtes paré ? Bon, continuons… Vous êtes donc Arthur et vous allez devoir traverser moultes contrées démoniaques infestées par la pire engeance de démons qui puissent être.
Mais, tout ça vous fait bien rire… rien à cirer des démons, vous avez votre lance magique, que soit dit en passant vous pouvez lancer et relancer à volonté. Et au cas où vous veniez à en avoir marre de cette lance, il se pourrait qu’au fil de votre aventure vous puissiez récupérer un jeu de torches à lancer ou un crucifix en argent imprégné d’eau bénite .
La plupart des bonus du jeu sont transportés par des monstres à l’intérieur de pots qui libérent leur contenu une fois que vous avez anéantis le porteur…
Vous y trouverez les armes supplémentaires, ou encore des statuettes .
Profitez également de votre périple pour ramassez des pièces démoniaques et des sacs estampillés du sigle ‘dollar’ , on ne sait jamais, vous pourriez en avoir besoin pour payer une nouvelle garde robe à votre reine…
… Quelle transition, mes aïeux ! Ben oui, tout le monde le sait, le Seigneur Démon est un gros pervers, alors en plus d’avoir enlevé votre bienaimée (pour faire avec elle on ne sait quoi, mais on le devine), il l’a effeuillés pendant qu’il la conduisait vers son repère et ses affaires personnelles ont été récupérées par la faune locale. Alors si vous ne voulez pas casquer le prix fort en fringues à votre retour au château, ça pourrait être intéressant d’en ramasser un maximum sur votre route. Conseil d’ami…
Bon, pour finir, je rappellerai pour ceux qui viennent de passer les trente dernières années au fin fond d’une grotte que chaque niveau est ponctué par un boss voire plusieurs et qu’en les éliminant vous obtiendrez la clé qui ouvre la porte du niveau suivant… vous savez tout.
Développé par R. Frankish (programmeur), D. Percival (Graphiste) et M. Cooksey (Musicien) et distribué par Capcom aux Etats-Unis et Elite dans le reste du monde, Ghosts’N’ Goblins sort en 1990 sur Amiga, soit un an après Ghouls’N’ Ghosts sa séquelle (logique, non ?).
Graphiquement, même si le jeu n’affiche qu’à peu près 25 couleurs, l’ensemble est étonnament fidèle à la version Arcade d’origine. Tiens, même la taille de l’écran a été conservé… bon, faut dire que c’est pas un exploit, c’est que du 256×224, mais ça fait tout de même plaisir de le souligner. Cerise sur le gâteau, les décors et les sprites ont été intégralement repris, sans qu’il ne leur soit appliqué une minable diminution d’échelle comme dans Ghouls’N’ Ghosts d’US Gold.
Les musiques sont du même acabit que les graphismes, elles sont fidèles et restituent plutôt bien l’ambiance oppressante du titre Arcade. Les buitages quant à eux sont quelconques, mais ils ne nuisent pas aux compositions musicales, ce qui n’est pas toujours gagné d’avance sur un titre Amiga…
Par contre, côté animation, je dirais peut mieux faire… alors, si le premier niveau propose un scrolling horizontal particulièrement lisse, dès que les décors doivent scroller diagonalement dans le niveau 2, le moteur du jeu montre toute ses limites et saccade. Les sprites, quant à eux, sont bien animés.
Côté maniabilité, c’est passable, Arthur bouge bien, bon il a une démarche de con, certes, mais il bouge bien. Vous vous apercevrez sans doute, qu’il est facile d’être coincer au sommet d’une échelle, car il faut aller jusqu’au bout sans anticiper un tir ou un bond sur le côté… d’où une mort certaine quelques fois…
De plus, par rapport à la version Arcade, il n’est plus possible de tirer en arrière en plein saut vers l’avant; ce manque est plutôt frustrant lorque l’on affronte un boss ou un gugus volant… on s’y fait tout de même, rassurez-vous.
La difficulté du jeu est très élevée, tant il est difficile de se farcir certains ennemis comme les gargouilles rouges ailées. Le passage sur les plateformes mouvantes est également très casse-gueule et devrait logiquement vous coûter un max de vies.
En résumé, si Ghosts’N Goblins est fidèle graphiquement est musicalement à la version Arcade d’origine, on regrettera que la maniabilité du personnage ait été amputée, rendant du même coup certains passages pas toujours très jouables.
NB : le jeu nécessite 1 Mo de Ram pour fonctionner… d’ailleurs, on se demande bien pourquoi ce jeu à besoin d’autant de mémoire, tant il n’a rien de transcendant par rapport aux autres productions de l’époque…
Si vous souhaitez tout savoir sur ce titre Arcade et ses conversions, je vous conseille l’excellente vidéo de Gears of Games :
dommage que ce jeu n ‘exploite pas Amiga
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Salut, c’est tout de même l’un des plus fidèles et c’est déjà pas mal. 😉
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