Surgissant du fin fond des ténèbres, l’incarnation du mal est de retour.
Il se nomme Morgul, maître de toutes les craintes et cauchemars de l’humanité.
Alors que le monde tremble, un guerrier solitaire se dresse – son nom est Turrican…
Le fameux Turrican, l’inconscient qui se dresse contre les hordes purulentes de Morgul… c’est vous.
Alors, revêtu de votre armure quasi indestructible, vous vous ruez dans la bataille, tel un fou avide du sang de ces monstres. Évidemment, vous n’allez pas vous battre à mains nues, car vous disposez d’un fusil mitrailleur capable de tirer soit un plasma multiple, soit un laser. Arrêtez-vous et restez appuyé sur le bouton feu pour déclencher votre lance flamme orientable, arme au fort pouvoir de destruction, mais qui vous oblige à rester immobile et donc à la merci des plus fourbes de vos assaillants.
Récoltez des options spéciales afin de déclencher quand vous le désirez des attaques massives surprenantes (fronts enflammées, mines, etc…). Si votre barre d’énergie descend trop bas, vous serez content de trouver sur votre route de l’énergie ou un bouclier pour être invulnérable. Bien entendu, comme dans tout shoot qui se respecte, vous pourrez de temps en temps mettre la main sur des vies supplémentaires afin de prolonger le plaisir de jeu.
Les plus gourmands se rueront avec avidité sur les diamants et surtout sur les cristaux qui remplissent quelques fois entièrement des salles secrètes.
Développé par Factor 5 et distribué par Rainbow Arts, Turrican sort en 1990 sur Amiga.
Premier épisode d’une des séries les plus connues et apréciées sur notre machine préférée, Turrican n’est pas le moindre.
Certes, le jeu manque un peu de couleur, mais les graphismes sont extrêmement fins et rendent merveilleusement bien. Tantôt high-tech, tantôt gigeresque, les décors sont toujours convaincants et nous plongent dans l’horreur de mondes hostiles où la proie, c’est vous.
Côté animation, rien à redire, sinon que ça bouge très bien. Que ce soient les sprites qui virevoltent ou les décors qui scrollent dans toutes les directions, c’est du tout bon.
Les musiques de Chris Huëlsbeck sont splendides, comme d’habitude et collent parfaitement à l’ambiance. Dans le niveau gigeresque, la musique s’arrête et fait place à des bruitages oppressants qui mettent mal à l’aise. Le reste des bruitages sont convaincants.
La maniabilité est excellente et votre personnage répond à toutes les sollicitations.
La difficulté est très élevée, tant les pièges sont partout et les mondes labyrinthesques.
Au final, Turrican est un shoot d’une qualité exceptionnelle, précurseur d’une série époustouflante. Graphiquement agréable, musicalement formidable, à l’ambiance oppressante et à l’animation sans faille, Turrican se distingue par une maniabilité au poil, mais une difficulté élevée qui en refroidira plus d’un…
Le saviez-vous ?
- Turrican vient d’un nom italien « Turricano » que Manfred Trenz, le papa du jeu, a trouvé dans un annuaire de Düsseldorf.
- Le dessin sur la boîte fut créé par Celal Kandemiroglu.
- L’image titre de Turrican est inspirée de la pochette de l’album Kings of Metal du groupe Manowar.
